Journée internationale des femmes

En l’honneur de la Journée internationale des femmes, nous braquons les projecteurs sur six femmes inspirantes qui participent activement aux initiatives de la Supergrappe des technologies numériques. Lynda Brown-Ganzert, chef de la direction de Curatio et fer de lance de notre projet Plus forts ensemble : infrastructure sociale pour la santé communautaire, entame notre bulletin en nous faisant part de ses réflexions sur l’importance d’ouvrir des portes pour les femmes dirigeantes de demain. J’espère que vous apprécierez cette édition spéciale et que vous en profiterez pour célébrer les réalisations des femmes, susciter une prise de conscience sur les préjugés, et prendre des mesures en faveur de l’égalité.

Sue Paish, chef de la direction, Supergrappe des technologies numériques du Canada

Ouvrir les portes pour que d’autres puissent les franchir
par Lynda Brown-Ganzert

Rosemary Brown, la première femme noire élue députée d’une assemblée législative provinciale au Canada, a déjà déclaré : « Nous devons ouvrir les portes et nous assurer qu’elles demeurent ouvertes, pour que d’autres puissent les franchir. »

Il y a quelques années, je participais à l’émission Dragons’ Den, où l’on doit présenter des propositions d’affaires à d’éventuels investisseurs, et j’étais dans mes petits souliers car je tenais entre mes mains les espoirs de mon équipe, de mes investisseurs, de ma clientèle et de ma famille. La présentation a été un succès. Cette opportunité a été transformatrice pour notre entreprise. Elle a ouvert des portes de bien des façons que je n’avais pas prévues.

J’étais en avion avec ma fille l’an dernier, un œil rivé sur une proposition que je rédigeais fébrilement pendant que je la surveillais de l’autre œil. Elle regardait un épisode de Dragons’ Den et une chose m’a frappée, mais je me demandais si elle allait la remarquer aussi. On a distribué des collations et elle a retiré ses écouteurs. Je lui ai demandé ce qu’elle avait pensé de l’émission et quelles présentations l’avaient le plus intéressée. Puis j’ai voulu savoir, sur le ton détaché qui convient quand on s’adresse à une préadolescente, si elle avait remarqué autre chose. « Oui, c’est bizarre : toutes les présentations sont faites par des hommes. » « Hum », ai-je dit, en m’efforçant désespérément de maintenir une expression aussi neutre que possible. « Qu’est-ce que tu penses de ça », ai-je ajouté? Et ma fille de répondre : « Eh! Bien, tu y es allée, à cette émission. Si tu as pu le faire, je peux le faire aussi. » Nous devons maintenir les portes ouvertes, pour que d’autres puissent les franchir à leur tour.

Bien que la COVID-19 ait fermé de nombreuses portes, elle nous a aussi donné l’occasion d’en ouvrir de nouvelles. Trouver des façons inédites de collaborer, des modèles différents de liaison pour travailler ensemble. Les entrepreneurs sont des solutionneurs de problèmes. Quand nous mettons nos efforts en commun pour résoudre des problèmes majeurs, nous convions le changement à la table.

L’appui de la Supergrappe a été ce type de catalyseur pour Curatio et notre consortium. Il nous a permis de nouer des collaborations au service de médecins surchargés, de patients isolés, de familles en détresse et de citoyens vulnérables. Il nous a donné la possibilité de produire certains de nos meilleurs travaux et cocréations à ce jour. De concert avec nos partenaires, nous relions des patients et leurs familles à un soutien social particulier personnalisé, des programmes fondés sur des données probantes, de l’accompagnement, et une technologie de télésurveillance des patients qui réduit le fardeau des médecins et soutient les patients à leur échelle.

Le véritable privilège d’être une entrepreneuse est d’avoir la possibilité de faire une différence. De changer le monde radicalement. De faire votre marque en sachant que vous laisserez cette planète un peu meilleure que vous ne l’avez trouvée. Le parcours d’une entrepreneuse ressemble à maints égards à la parentalité : c’est un investissement dans l’avenir. Il n’est pas facile de trouver un équilibre entre élever une famille et développer une entreprise. En fait, pour être honnête, il n’y a pas vraiment d’équilibre possible. Il n’y a que le désir, chaque jour, de faire une différence, de relever la tête, de mener son équipe à bon port, de nourrir ses enfants, et de tourner hardiment la poignée de la porte devant soi en encourageant les autres à emboîter le pas.

Des projets qui font une différence

Balraj (Bal) Bains a grandi dans une petite ville de l’île de Vancouver où sa famille était la seule de couleur de la localité. Dès son plus jeune âge, elle a appris à s’intégrer pour être acceptée, et son expérience de la discrimination en tant que femme de couleur lui a donné une plus grande conscience d’elle-même et a forgé son style de leadership.   

« J’ai eu la chance de trouver mon plus grand défenseur en mon père, qui m’a appris à être indépendante et m’a enseignéque je pouvais tout accomplir si je le voulais vraiment », affirme-t-elle. Aujourd’hui directrice du développement de Providence Health Care (PHC), elle espère encourager d’autres jeunes femmes et filles à se projeter dans des rôles de dirigeantes, en créant un environnement sûr et inclusif qui donne à chacune la possibilité de s’épanouir pleinement. « Ma passion pour les soins de santé m’est venue de ce que j’accompagnais mon père à ses rendez-vous médicaux et je pouvais voir la frustration, l’impuissance et la vulnérabilité des patients. J’ai voulu faire ma part pour améliorer ce processus et, du même coup, les résultats des patients. »

Elle reconnaît que les femmes sont mieux représentées, à tous les échelons, dans le secteur des soins de santé que dans les autres industries, mais la COVID-19 et la transformation numérique ouvrent de nombreux débouchés, dans le domaine de la santé numérique, pour les femmes novatrices et dotées d’un esprit d’entreprise. Son rôle consiste à gérer les activités et les investissements de PHC Business Corporation, qui se concentre sur l’innovation au service de l’amélioration des soins de santé, et à piloter la participation de PHC aux projets de la Supergrappe.

« La Supergrappe a procuré à Providence Health Care des occasions de collaborer à des projets complexes avec l’industrie », précise-t-elle. PHC est un partenaire clé dans six projets de la Supergrappe, dont le Réseau intelligent au point d’intervention en dermatologie, le Réseau intelligent pour les ultrasons délocalisés, l’Amélioration qualitative de l’usage péri-opératoire des opioïdes, HyperTalent, et le Projet ABC. L’étendue des projets témoigne de l’objectif que Bal Bains et l’équipe de PHC poursuivent chaque jour : procurer aux patients des soins de santé améliorés et axés sur la famille pour le bénéfice de tous les Britanno-Colombiens.

Kory Wilson est la directrice générale des initiatives et partenariats autochtones au British Columbia Institute of Technology (BCIT). Elle est une partenaire clé du projet HyperTalent de la Supergrappe, une initiative concertée, pilotée par les collectivités, qui livre des programmes en offrant des contenus éducatifs en personne et en ligne, une exposition de première main à l’industrie, du mentorat et de l’accompagnement.  

Elle s’est donné pour but d’amener un changement systémique qui permettra d’attirer et de retenir davantage d’employés autochtones dans le secteur de la technologie : « Les entreprises ne peuvent se contenter d’attendre que les Autochtones affluent spontanément dans leur vivier de candidats – nous devons stimuler et rechercher le talent de façon plus honnête et délibérée. [Le projet] HyperTalent est important pour les entreprises non seulement parce qu’il leur donne la chance de pouvoir compter sur des talents autochtones, mais parce qu’il les amène aussi à mieux connaître et comprendre les peuples autochtones, ainsi que la position et l’espace que ceux-ci occupent au Canada, en leur procurant une formation de base sur les cultures autochtones. »  

 Le consortium a enregistré des succès considérables avec le programme HyperTalent. Notamment :  

  • Douze (12) étudiants autochtones (dont cinq jeunes femmes) ont été placés dans des stages allant de la conception en EU/IU au succès client, en passant par le marketing numérique, le graphisme et le développement de logiciels; 
  • Deux de ces stagiaires ont maintenant été engagés dans des postes à plein temps; 
  • Soixante-seize (76) participants ont assisté à l’atelier Indigenous 101 (initiation aux cultures autochtones);
  • Cent vingt-six (126) enseignants de la maternelle à la 12e année de régions urbaines et rurales de la Colombie-Britannique se sont engagés dans le projet. 

Maintenant que la phase pilote est achevée, Kory Wilson et l’équipe d’HyperTalent planifient la prochaine étape du projet : « La COVID-19 a accéléré la demande de compétences numériques, et nous savons qu’une relance économique forte devra veiller à inclure les Autochtones et les autres groupes sous-représentés. C’est pourquoi nous prenons appui avec enthousiasme sur les succès d’HyperTalent pour lancer un nouveau programme de renforcement des compétences numériques, qui sera annoncé plus tard cette année. » 

Apprenez-en plus long sur le projet HyperTalent ici.

Il y a cinq ans, Donna Lee, à 62 ans, envisageait la retraite après avoir mené de fructueuses carrières en comptabilité et en soins de santé communautaire. Mais au lieu de se reposer sur ses lauriers, elle a choisi de se lancer dans une nouvelle entreprise qui associe sa passion de la boulangerie à ses racines autochtones et écossaises.

C’est ainsi qu’elle a créé Bannock Queen, une petite entreprise affiliée à DirectFood.store, un projet de la Supergrappe des technologies numériques. Elle exploite son entreprise de chez elle, dans le quartier Cloverdale de la ville de Surrey. À elle seule, elle fait cuire un nombre impressionnant d’environ 1 000 banniques (bannock en anglais) chaque fois qu’elle et son époux participent à un festival ou à un marché comme l’Hastings Park Farmers’ Market à Vancouver.

« Je commence la cuisson vers 23 h et je continue jusqu’à 7 h ou 8 h du matin, alors que mon mari prend les banniques et les apporte au marché pour les vendre à notre stand Bannock Queen », explique-t-elle. « Il est important pour moi que nos produits de boulangerie soient aussi frais que possible. »

Donna Lee est fière de sa recette originale de bannique sans sucre, sans produits laitiers et sans levure. Pour répondre à la demande des consommateurs, la boulangère soucieuse de la santé de ses clients a créé une version sans gluten, et la plupart de ses créations sont végétaliennes. Ses autres délicieuses préparations comportent le pain plat bannique, et les feuilletés à la confiture de fraises et de bleuets.

À l’époque où elle a lancé son entreprise, Donna Lee s’est penchée sur ses antécédents familiaux et a découvert qu’elle avait des racines irlandaises, anglaises et écossaises, en plus de son ascendance autochtone qui remonte à plus de 200 ans. Son héritage métis a commencé quand un lointain arrière-grand-père d’origine irlandaise a épousé une lointaine arrière-grand-mère qui avait du sang écossais et cri. Ensemble, ils ont élevé quinze enfants au Manitoba, et ont appris les langues crie et ojibwée.

Donna Lee et son époux se font un plaisir de partager leur histoire familiale avec les clients désireux d’en savoir plus long sur leur entreprise, Bannock Queen (littéralement : « reine de la bannique »), et sur l’histoire de la bannique. Ce sont les explorateurs et trappeurs écossais qui ont apporté ce pain au Canada au début du 18e siècle, et les peuples autochtones de l’ouest l’ont adopté et en ont modifié la recette au fil des ans.

Bien qu’elle réalise la plupart de ses ventes dans les marchés publics, Donna Lee est reconnaissante pour les commandes en ligne qu’elle reçoit régulièrement par l’intermédiaire de DirectFood.store, une initiative « de la ferme à la table » basée à Abbotsford avec la participation de partenaires comme Wisebox, i-Open Technologies et Novex Delivery Solutions.

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Jocelyn Sweeting célèbre son héritage autochtone et fait la promotion de la diversité et de l’inclusion à la Ravens Brewing Company, l’entreprise qu’elle a fondée à Abbotsford en 2014 avec Paul, son époux, affiliée à DirectFood.store, un projet de la Supergrappe des technologies numériques.

Cette mère et entrepreneuse affairée a grandi à Toronto et à Kitchener/Waterloo. Jocelyn et sa sœur cadette ont passé leur petite enfance dans des familles d’accueil avant d’être adoptées par un couple d’origine néerlandaise. Son père biologique est jamaïcain et sa mère biologique est ojibwée. Ses propres enfants adoptés, nés de mêmes parents, sont originaires du Bangladesh.

« Nous avons grandi dans un foyer multiculturel avec des parents compréhensifs qui nous ont encouragées à explorer nos racines », relate-t-elle. « C’est ainsi que j’ai commencé à comprendre et apprécier mon héritage autochtone. »

Jocelyn Sweeting a déménagé dans l’ouest pour étudier à l’Université Trinity Western, a rencontré Paul et n’a jamais regardé en arrière. Quand le couple a lancé son entreprise, il y a sept ans, c’était une microbrasserie familiale. Aujourd’hui, Jocelyn et Paul emploient huit personnes dans leur salle de dégustation, leur brasserie et leur distillerie. L’an dernier, ils ont produit 200 000 litres de bière, dans une gamme de variétés allant de la pale ale aux agrumes à la bière brune de type stout.

Cette année, Jocelyn compte augmenter la production à 300,000 litres. La brasserie Ravens croît si rapidement qu’elle se relocalisera cet été sur le territoire de la Nation Stó:lō à l’est d’Abbotsford. Elle a aussi fondé une corporation autochtone, et fait équipe avec des membres de la Nation Stó:lō pour construire un complexe de 1 115 mètres carrés (12 000 pi. ca.) qui comportera un restaurant où l’on servira des plats autochtones, créés et servis par des membres de la communauté autochtone.

S’étendre aux spiritueux

En plus de leurs vingt variétés de bière, les brasseurs ont étendu leur production au gin et à la vodka. Ils se font un point d’honneur de créer leurs boissons à partir d’ingrédients locaux et régionaux – houblon, fruits et herbes d’Abbotsford et céréales de la rivière de la Paix (Peace River).

On peut se procurer les bières Ravens dans la plupart des magasins d’alcools de la Colombie-Britannique et dans de nombreux points de vente en Alberta, en Saskatchewan, au Manitoba et au Nouveau-Brunswick. Les résidents de la vallée du Fraser et du Lower Mainland peuvent aussi commander leurs produits en ligne via directfood.store.

Apprenez-en plus long ici.

Défi 50-30 

À la fin de la dernière année, le gouvernement du Canada a lancé le Défi 50-30, appelant les entreprises, les organisations et les organismes sans but lucratif du Canada à prendre des mesures concrètes en faveur de la diversité et de l’inclusion. Notre Supergrappe, de concert avec plus d’une dizaine de nos membres, s’est engagée dans cette initiative. Voici ce qu’en disent quelques-uns d’entre eux:

« Pour notre équipe, nous joindre au Défi 50-30 revenait à repenser notre approche du recrutement. Nous embauchons beaucoup d’ingénieurs, et le vivier de talents est souvent à prédominance masculine. Maintenant, quand nous évaluons des candidatures, nous cherchons aussi des moyens d’offrir des chances égales à tout le monde et de rendre notre milieu de travail plus accueillant. » – Ilaria Varoli, vice-présidente directrice, Myant

« En nous joignant au Défi 50-30, nous avons réfléchi à des façons réalisables d’atteindre cet objectif. C’est avec fierté que nous lançons à présent notre « engagement en faveur de la souveraineté et de l’équité », qui prévoit l’intégration de notions et de cadres de gestion mettant de l’avant des modes cognitifs et des façons de faire autochtones dans l’ensemble de nos activités. Nous reconnaissons que nous avons encore beaucoup à apprendre, et que pour appuyer nos collectivités, nous devons œuvrer de façon délibérée en faveur de cet engagement tous les jours. » – Alina et Travis Turner, coprésidents et cofondateurs, HelpSeeker

Pleins feux sur l’équipe

Nene Kraneveldt est la propriétaire et exploitante d’ImaginationFX, une entreprise spécialisée dans le mentorat en leadership, le développement organisationnel, le renforcement des capacités et le multimédia. La passion qui l’anime est d’aider son prochain, de servir d’exemple et de redonner à la collectivité. Son expérience entrepreneuriale, en tant que femme et Autochtone, n’a pas toujours été facile : « Quand votre travail est centré sur la réconciliation et la guérison, tout le monde n’est pas disposé à faire face aux défis de la colonisation. On peut vous percevoir comme une menace parce que vous incarnez le changement. Cela dit, les récompenses finissent toujours par surpasser les difficultés. C’est formidable de sentir qu’on participe à ce processus de transformation à mesure que les nations se libèrent de leur dépendance envers les fonds publics fédéraux pour s’épanouir en tant que nations souveraines. »

Dans son nouveau rôle au sein de notre comité de sélection des projets de renforcement des capacités, elle espère que sa participation à la Supergrappe aidera à créer davantage de débouchés pour les communautés autochtones : « Quand j’examine chaque proposition, je m’efforce d’envisager les retombées positives qu’on peut en attendre pour les utilisateurs et les participants. J’évalue aussi les propositions avec le regard d’une femme autochtone qui entend contribuer à la guérison et à l’essor économique de nos collectivités. »  

Nouvelles

Le Canada doit « régler ses voiles » pour devenir un chef de file mondial en matière d’innovation – Le Conseil sur la stratégie industrielle du gouvernement fédéral a publié récemment son rapport intitulé Redémarrer, relancer, repenser la prospérité de tous les Canadiens. Ce rapport établit une stratégie économique post-pandémie pour le Canada prenant appui sur quatre piliers. Celui des quatre qui nous a le plus interpellés est la nécessité pour notre pays d’accélérer ses efforts en vue de devenir une économie numérique axée sur les données. (Toronto Star)

MDA obtient le contrat de fusion et analyse de données satellitaires pour lutter contre la pêche illégale – MDA a annoncé qu’il avait obtenu un contrat de trois ans avec le ministère des Pêches et des Océans et Recherche et développement pour la défense Canada pour utiliser la technologie des satellites afin de repérer les bateaux qui mènent des activités de pêche illicites, non déclarées et non réglementées (INN). Le marché est valable pour une période de trois ans. (Newswire)

Un écosystème plus favorable commence à prendre forme autour des fondateurs noirs d’entreprises en technologie au Canada : Pour la plupart des gens qui ne l’ont pas vécu eux-mêmes, il est difficile d’appréhender les obstacles auxquels se heurtent les entrepreneurs noirs. Que ce soit la banque qui rejette votre demande même si vous avez une meilleure cote de crédit qu’un autre qui est agréé, ou encore la difficulté de créer un réseau de soutien, voire seulement d’être pris au sérieux, trop de Noirs fondateurs d’entreprises en technologie doivent mener un véritable parcours du combattant, parce qu’ils ont le sentiment que c’est la seule avenue qui s’offre à eux. Selon une enquête menée en 2015 par le groupe de défense Black in Canada, les entrepreneurs noirs sont très nettement sous-représentés dans notre pays. Bien que les Canadiens s’identifiant eux-mêmes comme Noirs soient au nombre de 1,2 million, ce qui représente près de quatre pour cent de la population, on n’a pu identifier que 2 000 entreprises d’une certaine envergure détenues par des Noirs. Les entrepreneurs noirs affirment que les principaux défis qui se posent à eux sont le marketing, le réseautage, l’accès à l’éducation et le financement. (Toronto.com)

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